Balkan finish

  •  Parcours:
    • Monténégro : Muriqan (frontière albanaise) – Bar – Budva- Tivat – Kotor – Cetinje – Podgorica – Kolasin – Mojkovac – Zabljak – Savnik – Miljkova – Scepan Polje (frontière bosnienne)
    • Bosnie-Herzégovine : Brod – Sarajevo – Konjic – Mostar – Posusje
    • Croatie et Slovénie: Imotski – Cista Provo – Sinj – Knin – Sibenik – Zadar à frontière slovène (portion en bus) – Kozina (frontière italienne)
    • Italie : Trieste – Monfalcone – Cervignano – Portogruaro – Venise
  • Kilométrage (hors bus) : 1310 kms
  • Durée : 18 jours

Monténégro

Amet m’escorte sur la dizaine de kilomètres qui me séparent du Monténégro. Athlétique et d’un naturel jovial, mon jeune hôte albanais d’à peine plus de 16 ans, vêtu d’un maillot de l’US Postal (ndlr : équipe cycliste qui concourait notamment sur le Tour de France) et assis sur un vélo à moitié rouillé, tient à m’accompagner pour que je ne me perde pas à la sortie de Shköder. Pas de langue commune, et c’est dans un bricolage de langues et de signes que nous discutons de vélo, de ses victoires régionales et déceptions nationales, de son espoir de devenir cycliste professionnel comme son idole Lance Armstrong, et ce n’est pas peu fier qu’il me montre ses talents de « danseuse »*.

Délaissé par mon hôte pour une cyclotouriste suisse faisant le trajet en sens inverse, je continue sur une route exigüe, qui serpente après la frontière dans d’épaisses forêts sauvages, où quelques enclos ont été aménagés pour le bétail et les habitations. Il ne doit pas être plus de 16 heures, pourtant la lumière peine à percer la chape de nuages difformes qui assombrissent les versants montagneux. La « Montagne Noire », que le Monténégro porte bien son nom! Comme un lieu bien réel sorti tout droit de l’imaginaire de Tolkien… En apercevant les contreforts culminant à plus de 1000m autour de la ville portuaire de Bar, je comprends mieux comment ce petit pays a pu résister durant des siècles aux assauts ennemis.

Le ciel noircit un peu plus à mesure que j’approche de la côte. Au diable mon intention de camper autant que possible durant ces dernières nuitées de voyage, et ce quelles que soient les conditions, la « douche » est imminente et je me trouve un hôtel bon marché près du port. Sous un ciel dégagé, je longe le lendemain le littoral qui n’est pas sans me rappeler celui de la Croatie : relief escarpé plongeant dans les eaux chaudes de l’Adriatique, dont la côte égrène quelques cités fortifiées bien préservées, autant d’atouts que le Monténégro met en valeur depuis son indépendance d’avec la Serbie en 2006 pour développer le tourisme.

Après Budva, je prends la direction des bouches de Kotor. Avec Dubrovnik, cette ville fait partie des joyaux de l’Adriatique. Les glaciers, en se retirant il y a quelques millions d’années, ont façonné les parois rocheuses imposantes et abruptes de la baie éponyme, au fond de laquelle cette ancienne ville navale fut bâtie. Des murailles bien conservées, un dédale de ruelles et de passages soignés et ombragés, des constructions en pierre de taille empreintes d’influence vénitienne, une ville-musée agréable, mais qui comme ses consœurs de la côte « vit » trop du tourisme et manque d’authenticité à mon goût.

J’y séjourne deux jours pour reposer un genou récalcitrant, avant d’affronter l’intérieur du pays qui s’annonce vallonné. J’ai le choix de continuer vers la côte croate, que je connais cependant déjà, et je préfère l’isolement et la beauté naturelle des montagnes, toujours à la hauteur des efforts entrepris pour y accéder.

L’ascension que je redoutais s’avère moins difficile que prévue et beaucoup plus spectaculaire. Le tronçon, seulement fréquenté par des colonies de mille-pattes téméraires, dessine de longs lacets dans le pic rocheux qui surplombe Kotor. Quelques paquets de neige subsistent encore, et avant de franchir le col, je m’arrête quelques instants pour profiter du panorama étourdissant qui embrasse le fjord et les rives de l’Adriatique.

Après la terne Podgorica (capitale), je poursuis vers le nord, en remontant les eaux cristallines de la Moraca qui s’épanouissent dans de profonds canyons résultant de l’érosion de massifs calcaires, caractéristiques de la région des Balkans. Quelques sentiers s’échappent de la route principale pour relier hameaux et fermes solitaires flanquées au pied des falaises. Me reviennent en mémoire des images de campagne norvégienne, celles qui défilaient devant ma fenêtre de train deux ans plus tôt: la géographie est bien différente ici, mais comme en Norvège, les hommes et leur bétail ont depuis longtemps apprivoisé les maigres espaces exploitables sur ces terrains reculés et isolés. Loin du tumulte urbain et côtier, les traditions pastorales sont encore très présentes au Monténégro.

Je m’enfonce dans la vallée de Tara après Mojkovac et lorgne sur les prés qui se succèdent: plats, tondus, verts, mon dos ne s’y trompe pas, c’est un matelas idéal pour la nuit. J’aperçois une femme en train de traire ses bovins et 5 minutes plus tard, elle m’indique où planter les piquets de ma tente sur son terrain, sous les regards incrédules de ses 4 petits-enfants. Invité pour un café, je passerai finalement la soirée chez Danitsa et Vojin, aujourd’hui retraités. Affairés en journée auprès du bétail, ils occupent la maison dans laquelle Vojin a grandi et qui abrite aujourd’hui 3 générations successives. Je n’ai plus de cadeau, seulement mon ordinateur et son millier de photos. Peu concernés et timides de prime abord, mais sans aucun doute curieux, les enfants, âgés de 8 à 14 ans, se prennent finalement au jeu du diaporama et des devinettes, traduites par la voisine anglophone venue pour diner. Yourtes, tours du vent, écoliers tadjikes ou iraniens et j’en passe, les photos suscitent réflexions et sourires, et me rapprochent d’Ivan et Marija qui m’adoptent comme grand-frère pour le restant de la soirée.

Posé sur le buffet, un œuf rouge attire mon attention : Danitsa m’explique que lorsque vient Uskrs (ndlr : la Pâques, orthodoxe au Monténégro), la tradition est de peindre des œufs durs. Le premier œuf coloré est considéré comme le gardien de la maison, il est ainsi conservé durant un an jusqu’à la Pâques de l’année suivante. J’apprends également qu’une autre tradition consiste à toquer l’œuf d’une autre personne à l’aide d’un œuf que l’on choisit au préalable. Celui qui parvient à casser l’œuf de son adversaire gagne alors le droit de le manger. Des œufs ot kutche (de la maison), comme le jambon fumé et le rakija (eau de vie obtenue à partir de fruits fermentés) qui me sont servis au petit déjeuner et sont fabriqués par mes hôtes.

Repu, je repars avec une plaquette de chocolat pour célébrer Pâques, et des souvenirs plein la tête. En cette matinée dominicale, c’est sur une route dépourvue de trafic que je découvre le parc national du Durmitor: ses maisons de bois et alpages estivaux, le parfum résineux qu’exhalent ses pins noirs, ses dangers aussi avec une roche qui en chutant manquera de peu de m’aplatir… autant de secrets que les photos ne rendent pas et qui justifient à eux seuls l’expérience du vélo ou de la randonnée dans ces espaces.

Comme souvent, je repense après coup aux personnes que je viens de rencontrer, à ce «hasard qui a généralement bien fait les choses», à la façon dont ces gens changent ma façon de percevoir le monde et inversement. Puis la route continue et l’esprit vagabonde, le fil de ma pensée se perd, et ressurgissent brusquement des images enfouies dans un coin de la mémoire: des visages que je croyais avoir oubliés, des situations insignifiantes comme des moments qui m’ont marqué à différentes périodes de ma courte vie, comme si tous ces instantanés s’intégraient dans un tout, une suite logique dont l’aboutissement serait la réalisation de ce voyage.

Après le col de Zabljak, je traverse un vaste plateau désertique, ourlé à l’ouest par les sommets enneigés du massif du Durmitor, au pied desquels je camperai pour la nuit. Les locaux rencontrés se contredisent sur l’ouverture ou non du col à 1900m que je souhaite emprunter pour rallier Sarajevo (en Bosnie) le lendemain. Je tente ma chance, plutôt confiant en voyant que la route est toujours au soleil, seulement quelques paquets de neige épars à 1600m, et je suis même sûr de mon coup lorsqu’une voiture me double. Quelques kilomètres plus tard, je vois mes espoirs ruinés par les coulées de neige qui m’empêchent de passer, quelques centaines de mètres avant le col… La route se maintenant à cette altitude après le col, donc a priori la neige aussi, dixit le randonneur qui conduisait la voiture, je préfère rebrousser chemin que de pousser le vélo sur la glace et dans la poudreuse sur quelques dizaines de kilomètres peut-être…

Un joli détour de 100 kms malgré tout et une journée supplémentaire au Monténégro donc, qui me permettra de fêter ce lundi de Pâques avec 2 français bloqués en … camping-car à l’abord du col, puis la soirée avec de joyeux drilles monténégrins qui m’inviteront pour un barbecue. Le hasard fait décidément bien les choses…

Bosnie-Herzégovine

Difficile de se faire une idée d’un pays lorsqu’on y reste un peu moins de 72 heures, qui plus est lorsque vous avez les yeux quasiment en permanence rivés sur le guidon, la tête sous la capuche pour éviter d’être trempé. Dans ces conditions, la Bosnie m’offre un visage bien triste jusqu’à Sarajevo : les alpages et bâtisses montagnardes traditionnelles du Monténégro laissent ici la place à de petits villages aux maisons de béton regroupées et aux couleurs défraîchies. Je rentre après la frontière sur le territoire de la Republika Sprska (ndlr : République Serbe de Bosnie), qui administre cette partie du pays à la suite des accords de Dayton il y a 16 ans. Multiconfessionnel, la Bosnie-Herzégovine s’est déchirée lorsque les Républiques fédératives de Yougoslavie, dont la Croatie, déclarent leur indépendance en 1991: Bosniens d’origine croate et Bosniens d’origine serbe souhaitent rattacher le territoire à la Croatie et à la Serbie respectivement, alors que les Bosniaques (ndlr : Bosniens musulmans), favorables à un partage des pouvoirs, se retrouvent entre les feux des deux parties.

En traversant Sarajevo, j’ai le sentiment de retracer le cours du temps, un temps qui commencerait à la fin de ces affrontements tragiques entre frères de sang de confession différente: en périphérie d’abord, je longe des immeubles de style soviétique encore criblés d’impacts de balles. Ils disparaissent ensuite progressivement derrière de nouvelles constructions bâties à la hâte, auxquelles succèdent verre et affiches publicitaires des centres commerciaux et centres d’affaires, pour enfin déboucher sur le petit centre ville touristique, autour du quartier turc, dont les vieux murs en pierre abritent les nombreux étalages flambant neufs des boutiques de souvenirs et d’artisanat local. Immuable elle, la ligne de tramway qui relie ces quartiers, empruntée par des wagons désuets qui font le pont entre les années.

C’est certain, visiter une ville comme Sarajevo requiert au moins 2 jours pour en prendre la température, 2 jours dont je ne dispose plus si je souhaite rallier en vélo Venise, où m’attend un train dans quelques jours. Dans la moitié d’après-midi qu’il me reste, je déambule donc dans le quartier turc et ses alentours, oscillant entre mosquées ottomanes et églises, suivant une foule hétéroclite dans laquelle se croisent hidjabs et jupettes. Les affres de la guerre sont encore visibles dans cette ville où ont commencé les affrontements, mais tout semble reparti comme avant pour ces habitants qui vivent côte à côte depuis des générations.

Jusqu’à Mostar la route borde des gorges aux contours imprécis derrière une brume persistante. Dans les villages, je croise le regard rembruni de quelques femmes âgées coiffées d’un fichu noir. Je suis ici dans la région de Bosnie et Herzégovine, l’autre entité territoriale du pays, la région des Bosniaques et Croates de Bosnie.

A Mostar comme ailleurs, les traces des affrontements sont encore visibles, et plus de 15 ans après les accords de Dayton, une certaine tension est toujours palpable, des drapeaux de Serbie ou de Croatie, selon les revendications, flottant au vent sur certaines maisons.

Je prévoyais de sortir du pays au niveau du barrage de Busko Jezero, mais rentre plus tôt en Croatie pour me rapprocher de la côte et ainsi échapper aux nuages menaçants à l’est. Je me promets de revenir dans ce pays que je n’ai fait qu’apercevoir, ce pays à l’histoire tourmentée qui a toujours subi son positionnement géographique à la croisée des chemins.

Sur le chemin de Venise

Dans de nombreuses conversations avec des locaux depuis le Monténégro, je persiste à parler russe, pensant que cette langue d’origine slave est comprise dans les Balkans, où les habitants ont les mêmes origines. Mes interlocuteurs eux persistent à me répondre en serbo-croate ou équivalent, et les discussions se poursuivent souvent ainsi, chacun comprenant quelques mots de la langue de l’autre et remplissant les trous de la phrase par des signes. S’il y a bien une chose que l’on apprend sur un long voyage, c’est à deviner la signification du langage corporel des autres, et deviner le sens d’une question sans piger un mot de ce que l’on vous raconte…

Depuis Sarajevo et dans les villes de taille moyenne cependant, l’anglais est souvent parlé, ainsi que l’allemand en Croatie. C’est le cas de Dinko, qui avec sa femme m’offrent le gîte et le couvert pour ma première nuit croate, alors que je m’apprêtais à marquer mon territoire nocturne en bordure de leur champ de tomates. Aujourd’hui retraité, Dinko a travaillé à Hambourg pendant 25 ans, une ville triste me confie-t-il, loin de sa famille qu’il ne voyait qu’une fois tous les 2 mois. J’aborde le sujet de la période yougoslave et son avis est sans équivoque: Tito était un dictateur. Si certains nostalgiques rappellent que quelques denrées alimentaires étaient gratuites à l’époque, Dinko insiste sur le fait que les libertés individuelles étaient bafouées par le régime.

Lesté de provisions supplémentaires, je poursuis durant deux jours dans une garrigue dense et sauvage. Maisons en ruines, impacts de balles, je découvre que la guerre est aussi passée par ici, dans cette région où une importante population d’origine serbe a fait sécession avec le nouveau pouvoir croate en place après l’indépendance. Cette minorité fut alors chassée et combattue par l’armée, non sans atrocités… Comme si celles-ci devaient venger les crimes commis contre les Croates de Bosnie…

Avec son chapelet d’îles à l’horizon, ses eaux calmes aux reflets dorés et ses terrasses d’oliviers étagées sur les collines avoisinantes, la côte croate provoque une certaine émotion au premier regard. Une douceur de vivre palpable en ce début de printemps, qui me rappelle une fois de plus mon cher pays qui se rapproche inexorablement. 9 mois déjà se sont écoulés depuis le départ d’Almaty et le compteur affiche quasiment 10 300 kms: l’occasion de regarder rétrospectivement le chemin réalisé, et de sourire en se remémorant les douleurs qui m’empêchaient de plier le genou droit seulement 15 jours avant mon départ au Kazakhstan, ce après une courte sortie cycliste entre amis: un projet qui s’annonçait mal parti…

Après une nuit en bus jusqu’à la frontière, j’aborde la Slovénie à la fraîcheur de l’aube, sous un brouillard épais qui masque les forêts et coupe les vallons en deux, conférant au lieu une atmosphère inquiétante. Découvrir et parcourir ces espaces singuliers me procure toujours autant de plaisir, comme le plaisir simple et léger que suscite la vision d’un ciel azur ou du blanc étincelant d’un sommet enneigé: le plaisir de vivre ces moments de liberté dans l’intimité de la nature environnante.

Après la riche cité italienne de Trieste, c’est une dense mais belle route des vins sur laquelle je m’attarde pour descendre quelques espresso, goûter quelques productions locales et discuter de ce qui n’est pas encore un souvenir avec des voyageurs. Le 4 mai après-midi, j’aperçois des campaniles se dresser au loin, la Sérénissime est en vue : Venise, célèbre pour ses canaux enchanteurs, l’est aussi car l’un de ses illustres marchands, Marco Polo, en est parti pour rejoindre l’Orient au 13è s. ap. J-C. Si je continue en vélo jusqu’à Paris, cet ancien port européen de la Route de la Soie constitue néanmoins l’arrivée symbolique de mon voyage.

Je franchis le pont qui me sépare de la ville, partagé entre une émotion indicible et la satisfaction d’être allé au bout de ce voyage rêvé de 10 492 kms, un voyage qui s’achève ici mais ne sera pas le dernier…

Une aventure riche, qui n’aurait pas vu le jour ou seulement plus tard, et aurait peut-être pris un cours différent sans le soutien avant et pendant de mes proches et amis, que je préfère remercier individuellement et directement.

Par ailleurs, la réalisation de ce blog, initialement destiné aux écoles, a donné une autre dimension à ce voyage. Merci beaucoup aux enseignants et enfants de m’avoir suivi, d’avoir échangé et commenté. Merci également aux personnes que je ne connais pas personnellement ou peu et qui m’ont écrit pour me saluer ou m’encourager.

Enfin, l’aventure a vécu grâce à toutes ces mains tendues, ces sourires, ce temps accordé, l’extraordinaire générosité de gens ordinaires, tous ces gestes et moments offerts qui « déposent lentement leurs provisions de douceur » en chacun de nous et que je soupçonnais à peine en partant. Sans ces rencontres pour la plupart fortuites, ce voyage aurait perdu sa raison d’être, merci beaucoup.


* Danseuse : se dit en cyclisme lorsque l’on pédale debout sur son vélo, généralement pour grimper une côte.

Réponses aux énigmes précédentes

1) Le 14 mai est un jour férié en Macédoine, durant lequel on célèbre les apôtres des Slaves, à savoir les frères Cyrille et Méthode, prêtres orthodoxes originaires de Thessalonique (région de Macédoine, en Grèce). Ils sont célébrés pour avoir évangélisé au 9è siècle après J-C les peuples slaves d’Europe centrale, en les dotant de textes religieux et en utilisant un nouvel alphabet que le frère Cyrille a créé, l’alphabet cyrillique.

2) Les peluches suspendues aux toits des maisons en construction sont utilisées en Albanie pour éloigner le mauvais œil ; attirant en effet les « mauvais » regards, elles permettent que ceux-ci n’entrent pas dans la maison.

Énigmes

  • Que fabrique-t-on dans ces fours en brique ?

  • Pour quelle raison ce pont situé à Sarajevo fait-il partie du patrimoine historique de la ville?
  1. C’est le plus vieux pont de Sarajevo ;
  2. L’archiduc austro-hongrois François Ferdinand y fut assassiné en juin 1914, déclenchant par le jeu des alliances la Première Guerre Mondiale;
  3. Il est réputé indestructible;
  4. C’est l’unique pont piéton de la ville.


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