Sur la route

KAZAKHSTAN

Mercredi 4 Août – 7h30 – Almaty: les bagages sont chargés, le ventre est plein, l’envie est grande. Je quitte le confortable domicile d’Anna après les dernières recommandations de Serguei et Tatiana qui m’accompagnent et me saluent chaleureusement au portail. Rêvée de plusieurs années, concrétisée lors de ces 4 derniers mois, l’aventure commence réellement. Cap plein ouest vers l’Ouzbékistan!

Les premières sensations sont plutôt agréables sur la bicyclette lestée de ces 28kgs qui vont constituer ma maison ces 7 prochains mois: la stabilité permise par ce poids et la 2×2 voies facilitent ma progression sous les regards perplexes et amusés des conducteurs et passagers de bus. Alors que j’avale les premiers kilomètres à plus de 25km/h, mes pensées sont obsédées par l’éventualité d’un oubli majeur. Je réalise alors rapidement que l’achat d’un short cycliste aurait été judicieux, acquisition que je reporte pour Tachkent, après que j’aurai enduré une quinzaine de jours de route. Le confort attendra!

Je me surprends à ne ressentir aucune nostalgie ni appréhension à voyager en solitaire après ce départ: l’envie de me laisser porter dans la mesure du possible par les rencontres et l’hospitalité des habitants me rendent optimistes quant à l’idée que je ne serai pas seul. Les premiers contacts confirment mes impressions: entre les fumées noirâtres dégagées par des camions soviétiques trentenaires et les coups de klaxon préventifs, je distingue des pouces levés par les fenêtres et des « Maladietz !» (Formidable!). Après 30kms, je suis même arrêté par Cirik qui me demande un autographe d’une photo de lui sur son vélo et m’offre en guise de remerciement une plaquette de chocolat!

La ville d’Almaty est très étendue et je quitte la 2×2 voies après 70kms seulement. La route est bordée au sud par les sommets enneigés de la chaîne des Tian Shan, qui sépare le Kazakhstan du Kirghizistan, et au nord par une terre plate et aride recouverte de quelques arbustes, prémices de la steppe (*). Les immeubles et centres commerciaux cèdent alors la place à des villages lotis dans de petits oasis d’arbres fruitiers au pied des montagnes.

Il est 17h: j’ai déjà parcouru près de 100kms et me mets en quête d’un lieu de bivouac calme et à l’abri des regards. Après avoir traversé un premier rideau d’arbres à quelque centaines de mètres de la route, je découvre de grands champs de tomates, de concombres et de blé moissonnés. Je me dirige vers une silhouette d’une vingtaine d’années pour lui demander si je peux m’installer pour la nuit sur ses terres:

  • Maleikoum salam! Il y a beaucoup de place, tu peux camper où tu veux!

Voyant mon visage interrogateur à l’idée de planter ma tente sur un sol de tiges de blé coupées, Muzafari poursuit:

  • Le sol n’est pas bon, viens dormir chez moi.
  • Kharacho (« Bien »), spaciba!

Quelle chance d’être invité dès le premier soir! La petite cabane isolée aperçue de loin apparaît alors de près comme une ravissante maison construite dans le prolongement d’une caravane, à partir de troncs de bois recouverts d’une bâche en plastique imperméable et de paille, sous laquelle l’inusable Lada 1200 locale pointe le bout de sa carrosserie. Un parterre soigné de fleurs multicolores encadre le domicile.

Pendant que la maman de Muzafari et ses 3 soeurs préparent les pommes de terre dans un four en terre cuite, je m’installe avec ses 2 frères autour d’une table de bois abritée pour boire un tchaï : il s’agit d’un thé vert (le plus souvent), consommé dans toute l’Asie centrale entre et lors des repas; il est la première chose que l’on offre à un invité. Les traditions diffèrent mais il m’est en l’occurrence servi en deux fois (parfois quatre): le premier bol est en effet remis dans la théière car il représente le feu, le mal. Il est par la suite versé en deux temps: la partie infusée d’abord, à laquelle est ajoutée de l’eau chaude pour diluer.

Mes hôtes sont d’origine ouzbèke. Ils vivent à Osh au Kirghizistan pour l’automne et l’hiver, et le reste de l’année au Kazakhstan, ce depuis plusieurs générations. Muzafari et son frère aîné Daniyar, âgés respectivement de 19 et 23 ans, ont arrêté l’école pour reprendre l’activité agricole de la famille. Ils s’occupent de l’entretien des champs, de la vente aux marchés et des quelques poules qu’ils possèdent, leur maman et leurs sœurs gérant la tenue de la maison, des repas et de la comptabilité. Pas de place pour les otpusk (congés), et c’est un peu gêné que je leur présente la carte de mon parcours de plusieurs mois. Ils ont étudié les pays traversés à l’école mais n’ont jamais eu l’occasion de prendre des vacances au Kirghizistan et en dehors. Ils se demandent comment je fais pour financer ce voyage et dans quel but, questions qui me seront posées régulièrement par la suite. A la différence de ce que nous connaissons en France, ils ne disposent pas de congés payés et leur système de retraite est insuffisant voir inexistant, leurs ressources financières issues de la vente des légumes leur servant ainsi à vivre au quotidien et à épargner un peu. Mon voyage et mon matériel les laissent songeurs mais ils me considèrent avant tout comme un invité. Ils me donnent ce qu’ils ont de plus cher, leur hospitalité et le fruit de leur travail, et je réalise la chance que j’ai de partager ces moments avec eux.

Après une nuit fraîche à la belle étoile et un copieux petit déjeuner, je repars les sacoches alourdies de pain, de tomates et de concombre offerts par la maman de Muzafari. Je leur laisse du lait en poudre, une carte postale dédicacée de Paris et la promesse de leur envoyer les photos prises la veille.

Les « premières fois » continuent: je dois rapidement m’arrêter car ma roue avant est voilée, l’occasion pour un couple de cyclistes australiens se dirigeant vers Almaty de faire une petite halte et pour moi de songer à revenir à mon itinéraire initial. En effet, ils reviennent du Kirghizistan où ils ont passé plus d’un mois (bloqués à Osh pendant les terribles affrontements) et m’expliquent que la situation est tout à fait calme dans le Nord. Les discussions suivantes avec des kazakhes et kirghizes confirment leurs propos et je décide ainsi de me rendre à Bichkek pour le lendemain, afin de glaner plus d’informations. Après une deuxième nuit passée dans une tchaïkhana (*), j’affronte une ligne droite de 50km parcourue au seul son de mes coups de pédale et du vent qui me fait face. Monotone, mais grandiose. Avant d’atteindre le poste frontière, le col de Qorday à 1200m et sa pente à 12% me font d’abord maudire le poids de mes sacoches, dont j’apprécie ensuite l’inertie dans la descente (pointe à 67km/h!).

KIRGHIZISTAN

15 minutes d’attente et de formalités administratives me suffisent pour entrer Kirghizistan. Le nombre de touristes kazakhes me rassure et le changement de pays est rapidement notable. En effet, j’aperçois des traits de visage plus arrondis qu’au Kazakhstan, ainsi que de nombreux visages de type slave ou européen, que j’imagine être des allemands ou ukrainiens qui représentent encore une communauté importante à Bichkek.

J’atterris à 20h à la guesthouse conseillée par les australiens, qui est un vrai melting pot de cultures et de projets: j’y rencontre japonais, européens ou encore une guatémaltèque, et essentiellement des routards de longue durée, dont Steph et Ju, partis depuis la France à vélo; Mike & Joe, un couple de cyclistes néo zélandais se dirigeant vers Paris et avec lesquels je ferai un bout de route; et un allemand qui vagabonde en solo par bateau, avion, scooter depuis… 20 ans. Les récits des merveilles naturelles vues au Kirghizistan, de l’accueil reçu et l’absence d’incident reporté envers des touristes étrangers me convainquent de suivre finalement mon itinéraire initial, soit les lacs Issyk Köl et Song Köl et la région de Kazarman jusqu’à Jalalabad. Une boucle de 670 kilomètres que j’entame après 2 jours de mécanique (la roue avant comporte un défaut de fabrication, expliquant le voile et les sauts de roue!), de ravitaillement et de visite de Bichkek: j’y retrouve les odeurs de shashlyks, la verdure et les austères bâtiments soviétiques, ainsi que les derniers titres de Rihanna et des Black Eyed Peas émis sur les enceintes saturées de téléphones portables.

Mon parcours au Kirghizistan est dicté par le temps (plus que 14 jours avant l’expiration de mon visa), les sites naturels les plus remarquables du pays et par l’envie de sortir des sentiers battus. Quelques données pour se représenter le pays: son territoire dépasse de peu un tiers de celui de la France et il est à 94% composé de montagnes, essentiellement les massifs des Tian Shan et Pamir Alai. Les températures connaissent de fortes variations sur l’année (allant de -30°C à +40°C) et les traditions nomades sont fortes dans ce pays dont l’ethnie majoritaire, les kirghizes, descend des peuples nomades du sud de la Sibérie orientale.

Je me dirige donc vers l’est pour rejoindre 3 jours plus tard le lac Issyk Köl, le deuxième lac alpin au monde, niché à 1600m d’altitude et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je pédale plusieurs dizaines de kilomètres à l’ombre des noyers dans un environnement coloré par les champs de tournesols et de blé, et les étals de fruits et de légumes que les commerçants vendent devant leur maison. Peu avant midi, je m’arrête pour me réhydrater et sympathise alors avec Sacha: d’origine Dungan (Chinois turcophones de confession musulmane), il travaille l’été comme saisonnier sur la route touristique d’Issyk Köl et à Almaty le reste de l’année. Nous partageons avec ses jeunes collègues qui travaillent ici pendant les vacances scolaires leurs fantastiques melons sucrés et pastèques, bien plus goûteux que mes nouilles chinoises. Je remets ça près de Kemin le soir à 90 kms de Bishkek, avec cette fois-ci des shashlyks et une bière fraîche au menu, offerts par une famille kirghize en vacances. J’apprécie le sens de l’accueil mais commence à penser que je n’arriverai pas à me délester de mes vivres…

Je goûterai à l’hospitalité kirghize sous diverses manières sur tout mon itinéraire: une babouchka (grand mère en russe) qui m’offre sa confiture d’abricot faite maison, l’invitation de Bakou à dormir chez lui pour éviter les loups et les chacals ou celle de Sachka, qui après avoir déjà accueilli 3 cyclistes, en accepte 3 supplémentaires dans sa seule yourte le même soir. Mes connaissances de russe sont précieuses et me permettent d’en apprendre un peu plus sur la culture et le mode de vie des habitants. Je découvre ainsi chez Bakou une maison kirghize aperçue dans d’autres villages: construite en boue séchée et enduite de chaux pour l’isolation thermique et l’imperméabilité, ses éléments intérieurs de décoration comprennent l’incontournable shyrdak (*) ainsi que des tapis et de grandes couvertures dressés sur les murs. Celles-ci forment également la structure du lit (apposition de plusieurs couches) et la literie. C’est très confortable mais il faut beaucoup de couches lorsque l’air et le sol sont humides!

Au lac Song Köl, joyau situé à 3000m, je vis au rythme de la famille Zagriev le temps d’un après-midi. Semi-nomades comme tous les bergers présents sur les berges du lac, ils effectuent tous les ans aux mois de mai et d’octobre la transhumance de leurs troupeaux. Ceux-ci paissent chaque été à l’air pur dans les gras pâturages d’altitude, appelés jailoos, et permettent aux éleveurs d’être quasi auto-suffisants: les vaches leur fournissent du lait, utilisé également pour préparer du beurre à l’aide d’un séparateur, et les bouses qui séchées, servent de combustible au poêle; les juments fournissent le koumis, un lait frais et entier traditionnellement offert aux hôtes, qui fermente dans un fut en bois dans lequel il est régulièrement baratté à l’aide d’un bâton (ndlr: il est moins acidifié que l’équivalent mongol déjà expérimenté); le lait des chèvres permet la fabrication des kurut, ces petites boules de fromage rondes obtenues après deux jours passés au soleil; la viande est surtout composée de mouton, dont les poils ainsi que ceux de la chèvre servent à la fabrication du feutre, matériau isolant et imperméable, utilisé pour confectionner des vêtements et essentiel pour la construction de la yourte.

Habitat traditionnel des nomades d’Asie centrale, celle-ci est constituée d’un cadre en bois surmonté de piquets attachés à une roue centrale, le tyndyk (représenté sur le drapeau kirghize) et recouverts de couches de laine et de feutre. L’intérieur comporte essentiellement les éléments pour manger, soit le poêle, le meuble de cuisine et une grande table centrale. La pièce étant unique et sans séparation, elle ne laisse pas beaucoup de place à l’intimité. La deuxième yourte, tapissée de quelques couvertures, sert de chambre, pour la famille et les invités.

Quelques règles de bienséance ancestrales sont appréciées lorsqu’elles sont observées: je citerai qu’il faut se déchausser et enlever son couvre-chef à l’entrée de la yourte, après y avoir pénétré avec le pied droit, et que les plats et boissons sont servis et reçus de la main droite. La symbolique du positionnement est en outre importante: le chef de famille s’installe au fond de la yourte et reçoit la boisson ou le repas juste après l’invité (qui se trouve d’après mon expérience à ses côtés); les femmes restent proches des ustensiles ménagers et sont servies en dernier. Les enfants occupent l’espace restant. Ainsi l’homme passe symboliquement par tous les cycles de la vie à travers ses différents espaces.

Les kirghizes sont musulmans mais à l’exception du bénédicité à chaque fin de repas, je constate dans les faits qu’ils ne sont pas vraiment pratiquants (ramadan non observé), ce qui tient probablement à leur culture nomade millénaire qui était de tradition chamanique.

Ce deuxième séjour sous yourte sera ma dernière nuit chez l’habitant jusqu’à Jalalabad et toutes ces rencontres me laissent pensif: les conversations, quoiqu’instructives, restent limitées aux présentations et aux photos de famille et de Paris. Ce long périple et le matériel que j’emporte les a laissés songeurs et je ressens le décalage entre mes vagabondages égoïstes et leur vie quotidienne. Malgré la curiosité témoignée, j’ai l’impression que ce décalage est trop grand, que je ne reste qu’un touriste, dimension que je souhaitais dépasser à travers ce voyage, et un invité qu’il faut recevoir correctement. Mes rencontres ont cependant été trop brèves, limitées à une fin d’après midi et un petit déjeuner le plus souvent, ce qui laisse de fait trop peu de temps pour partager quelque chose de plus fort. Je réalise alors que j’ai beaucoup reçu depuis mon départ mais que je sacrifie le temps que je devrais donner pour la quantité des rencontres et des choses à voir. C’est décidé, je vais moins répondre aux sollicitations et privilégier la qualité et la durée des rencontres pour la suite!

Si l’immensité des plaines et les dégradés de couleur ocre, jaune et vert des massifs sont éblouissants, la faune, à l’exception du bétail, se montre plutôt discrète jusqu’à Jalalabad. Quelques faucons jouent avec les vents ascendants aux abords des crêtes et des cols et Mike, Joe et moi avons la surprise de croiser deux chameaux au lac Song Köl. Pas de trace malheureusement du recherché léopard des neiges.

Nous partons de Song Köl avec Mike et Joe pour 5 jours sur une piste naturelle de 310 kms sur laquelle la vitesse maximale ne dépasse pas les 25km/h et tombe souvent à 6km/h. Les cailloux et les passages en « tôle ondulée » ne facilitent pas la montée des cols à franchir, dont le plus haut se situe à 3000m et est précédé d’improbables yourtes perchées sur de minces flancs. Les yeux rivés sur la route et les mains solidement fixées sur le guidon pour éviter les ornières, nos efforts sont récompensés par la vue des vallées encaissées et des jeux de lumière sur les hautes montagnes arides. Aucun problème pour trouver des bivouacs isolés dans cette région et les repas sont consommés à la lumière des levers et couchers de soleil.

Sur le bord de la route, des enfants survoltés nous coursent sur des vélos disproportionnés. Les visages des aksakal, sages vénérés et gardiens des traditions, vêtus de leur habit traditionnel et portant l’ak-kalpak (le chapeau kirghize), se mêlent aux timides salutations de groupes de femmes qui, coiffées d’un fichu lumineux, sont affairées au nettoyage de vêtements.

Le paysage enchanteur de la fertile vallée de la Fergana s’offre finalement à nous par une fin de journée chaude et ensoleillée. Les champs labourés sont parsemés de coquettes propriétés ombragées, d’où émanent les cris et rires d’enfants en train de jouer. L’harmonie des couleurs et cette vie, laborieuse mais saine, attirent et je me promets de revenir dans ce coin paisible lors de mon séjour en Ouzbékistan (qui partage cette même vallée).

Pour finir, je laisse travailler vos méninges et votre imagination avec ces deux devinettes visuelles. A vous de me dire ce que représentent ces deux photos, réponses à venir au Tadjikistan où je me dirige maintenant pour affronter les cols de plus de 4000m des Pamirs…

(*) Steppe: vastes plaines d’Asie centrale couvertes d’herbes et de buissons subsistant dans un climat sec et continental.

Tchaïkhana: maison de thé littéralement, où étaient seulement consommés du tchaï et des nans (pain). Véritable lieu de vie où se confondent âges et milieux sociaux, dans les villes comme sur les bords de route, on y vient pour faire une halte déjeuner / diner et discuter affaire sur de larges banquettes à même le sol ou surélevées.

Shyrdak: broderie en feutre issu de la laine du mouton, utilisé comme élément de décoration.

7 Réponses to “Sur la route”

  1. tof Says:

    salut tibo!
    ta photo de la famille devant la yourte est vraiment magnifique! quel plaisir de te lire, on a presque l’impression de partager ta route.
    tu as raison, privilégie la qualité des rencontres plutot que la quantité, certainement le meilleur moyen de s’imprégner des traditions…
    Ahhhh quand au soucis mécanique, jamais je n’aurais pensé qu’une roue de cette qualité puisse déja voiler et sauter! j’en parlerai au boss de randocycle, j’ai prévu d’y faire un tour bientot…:)
    je te souhaite de bien belles routérencontres!
    la bise aux jolies filles
    ++
    tof

  2. PhilDub Says:

    Hello Thibault!
    Très chouette récit de ce voyage incroyable.
    Continue!!
    T’as l’air d’avoir ficelé ton trip au millimètre, mais n’hésite pas si tu as besoin d’un coup de patte au Tadjikistan ou Turkménistan (ou sur la technique du blog 😉

    Saludos, good luck, et bonnes rencontres!!

    P

  3. Cédric Says:

    Hello Thibault,

    Je suis ravi de découvrir les merveilles de la route de la soie sous ta plume (ou plutôt sous ton clavier) ainsi que les photos magnifiques qui les agrémentent.
    Je vais suivre tes pérégrinations avec attention, car comme le dit Tof, c’est tellement bien écrit qu’on a l’impression d’être sur le porte bagage arrière!

    En bon amateur de jeux de mots, je salue également le titre du blog roues de soie (excellent) et en tant qu’amateur de jeux, je me lance sur les devinettes: pour la photo de l’amas de pierre, je dirai qu’il s’agit d’un cairn marquant peut être la présence d’ancêtres et pour l’autre photo, je dirai que ce doit être de la nourriture (sorte de barre céréalière locale).

    J’attends les réponses dans le prochain billet avec impatience, d’ici là bon courage en espérant que tu aies le vent dans le dos!

    Cédric

  4. dglupin Says:

    c’est marrant, j’ai comme l’impression que je possède un exemplaire de ce magnifique ak-kalpak… Sont-ils si hauts pour pouvoir y cacher des choses? Magnifique route, la photo de la plaine kirghize est à couper le souffle! Vivement des nouvelles du Tadjikistan! Petite suggestion : j’aimerais en savoir plus sur les relations hommes-femmes. Jusqu’où les femmes sont-elles émancipées dans ces régions? Merci d’avance, et bonne route en roues libres!

  5. Olivier Says:

    Hey,

    D’accord avec Tof, en passant un peu plus de temps a chacune de tes rencontres tu partageras plus de choses (dans la limite de tes competences linguistiques bien sur)…

    Les paysages sont magnifiques et les gens ont l’air tres bien avec toi.
    Pour les devinettes je seche un peu… Je dirais une brioche a gauche et une sorte de Four a droite…

    Biz
    Olivier

  6. Didi Says:

    Zdrasvouitié mon Héros!

    Eh bien moi, contrairement à ce que disent Tof et Cie, je n’ai pas du tout l’impression d’être sur le bagage arrière… sinon tu ne pourrais jamais gravir ces cols d’altitude et nous offrir ces photos merveilleuses!
    Ah ah, plutôt la petite mouche qui tombe dans la soupe, tu sais, comme celle de l’espion de César 007! Tout cela doit te paraître loin, très loin…

    Tu sembles en pleine forme physique, avec ce bon air pur et cette nourriture rustique et roborative. Mmmmhhh! Et j’espère que ton vélo tient le coup/coût.

    Si chacun de nous avons droit à une réponse, alors j’opterai pour:
    1. la première tresse coupée du bébé-fils qui a grandi, pour la symbolique du passage à l’enfance
    2. un puits?

    Au fait, tes photos sont magnifiques! et tu vas bientôt te confondre avec les loups des steppes. Et puisque Dglupin y va de ses demandes privées, à mon tour: la faune, qu’est ce que tu vois? où sont les loups, les ours, les faucons, et tout cela?

    Avec tout cela, j’ai bien envie de te rejoindre…
    A t’entendre très bientôt j’espère
    GGB,
    Didi

    2.

  7. carrel CE1CE2 Says:

    Salut Thibault!

    Voici notre premier mail! Cette fois-ci, c’est la maîtresse qui a tapé le texte, mais bientôt, ce sera au tour des élèves! Voici les questions qu’on voudrait te poser :

    Comment fais-tu pour dormir?
    Est-ce que tu as trouvé des choses du passé?
    Est- ce que tu manges bien? Est-ce que tu aimes la nourriture?
    Est-ce que ton voyage est fatigant?
    Est-ce que tu as mal aux pieds à force de pédaler? Est-ce que ça ne t’ennuie pas, au bout d’un moment, de pédaler?
    Comment fais-tu pour pédaler tous les jours? Est-ce que tu fais des pauses?
    Comment parles-tu aux gens?
    Est-ce que tu te fais des amis?
    Est-ce que tu as rencontré des animaux féroces? Comment sont les animaux là-bas?
    Est-ce que les paysages sont beaux?
    As-tu des médicaments?
    Comment trouves-tu l’eau pour boire?

    Et voici nos réponses à la première énigme  :

    Photo n°1 : C’est une natte en corde ou en paille qui sert à décorer ou à peindre (!).
    Photo n°2 : C’est un tas de pierres qui sert de tombe ou de maison pour les animaux.

    A bientôt par mail!

    La classe de CE1-CE2

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